[Polémiques] Commémorations et usages publics de l’Histoire. Aller plus loin que le cas Maurras

N'oubliez pas de partager, ça aide le blog à avancer !

Tête de Charles Maurras (1868 – 1952) dans sa maison de Martigues. © Wikimedia Commons

L’adage populaire explique “Dis moi ce que tu manges/écoutes comme musique etc., je te dirai qui tu es”. Dans le cas qui va nous intéresser aujourd’hui, on pourrait l’adapter en “Dis moi qui tu commémores et je te dirai qui tu es”. Pour ne pas dire “Dis moi qui tu commémores et je verrai si je te voue aux gémonies ou pas”. Car aujourd’hui je voudrais parler de la dernière polémique agitant le landerneau historien, les inscriptions des écrivains et penseurs antisémites et/ou collaborationnistes Charles Maurras et Jacques Chardonne dans le Livre des commémorations 2018 du Ministère de la Culture.

La polémique part de la publication le 26 janvier 2018 d’un article de Grégoire Leménager pour BibliObs mettant en évidence la prochaine commémoration des 150 ans de la naissance de Charles Maurras [1]. Dès le lendemain de nombreuses voix, tant sur les réseaux sociaux que dans les colonnes des journaux, se sont faites entendre pour demander/exiger le retrait du théoricien de l’Action française [2]. Voix entendues par Françoise Nyssen, ministre de la Culture, étant donnée que dès le 28 janvier la ministre entérinait le retrait de Charles Maurras [3]. Des voix, comme celle de Nicolas Offenstadt, ont continué d’interroger la présence de Jacques Chardonne [4] dans la liste, mais sans le même succès, semble t-il. Mais la polémique ne s’est pas arrêtée là, suite à la révélation de l’absence de références à l’antisémitisme et à ses activités de collaboration avec les nazis dans la notice de Maurras dans le Livre, écrite par Olivier Dard, ainsi que la piètre réaction de ce dernier, arguant d’un “oubli” [5].

Dans ce genre de polémiques, il est deux postures possibles : crier avec les loups dans le concert des tribuniciens ou essayer de réfléchir plus avant, le président Macron ayant montré une certaine appétence pour l’Histoire et développé des prises de position qui méritent débat, même si elles sont tout à fait discutables. Étant arrivé trop tard pour la première solution, je vais devoir me résoudre à la seconde, privilège de celui qui est en retard.

 

Une mise en action de la pensée historico-mémorielle macronienne ? [6] :

 

De fait, cette inscription de Maurras au registre des commémorations nationales ne pourrait-elle mieux se comprendre dans le prolongement des déclarations du candidat Emmanuel Macron sur la colonisation comme “crime contre l’humanité” ? En effet, il avait affirmé que le processus colonial avait amené à l’exploitation des populations locales par les gouvernements français, mais aussi que ces derniers avaient également construits – “en même temps” – des infrastructures, telles que des écoles ou des hôpitaux. Si celles-ci étaient d’abord réservées aux colons, nouvel avatar de la discrimination consubstantielle au processus colonial, il demeure que les nouveaux pays post-coloniaux ont pu s’en servir pour la satisfaction des besoins de leurs populations. De fait, comme j’avais essayé de le mettre en lumière dans un précédent article, l’objectif probable d’Emmanuel Macron était de parler du “bon” et du “mauvais”, même si ces mots laissent toujours une saveur aigre dans la bouche de l’historien.

Dans le cas de Charles Maurras, si on part du principe – semble t-il trop charitable pour certains – que le gouvernement, tout à fait légitimement critiquable par ailleurs, n’est pas qu’un ramassis de néo-fascisants à la solde du Grand Capital, qu’il soit juif ou pas, on peut se risquer à une interprétation. En effet, il me semble possible de retrouver une certaine envie de “tenir les deux bouts”, de parler de ceux qui sont majoritairement vus comme des salauds et comme des héros. A l’instar des déclarations sur la colonisation. Même si sur un plan personnel, je dois exprimer un certain malaise devant la possibilité de commémorer un antisémite notoire comme Maurras, je trouve la perspective du gouvernement – encore faut il que ce soit réellement celle-là, si non simple théorie personnelle – intéressante. Discutable, mais intéressante. En effet, cela pourrait être une façon pour l’État de se placer au-dessus des clivages partisans concernant l’Histoire. D’en arriver à une approche plus “objective” du rapport entre l’État et la société à propos de l’Histoire et de la Mémoire. Une certaine façon pour l’État de reconnaître l’existence de différentes mémoires particulières et de se placer si ce n’est au-dessus, tout du moins comme arbitre. Dans cette logique, l’État ne dirait plus “Je mets ma préférence envers ces événements/personnages particuliers pour X/Y raisons, notamment parce qu’ils peuvent servir d’enseignements pour le présent” [7], mais plutôt “Différents acteurs ont façonné la société et la “mentalité” française telle qu’elles sont actuellement, parfois en œuvrant à l’établissement de la république ou en donnant de nouveaux droits aux citoyens, parfois en étant des critiques acerbes et/ou des propagateurs de haine à l’encontre de la république ou de certaines composantes de la société”. Il s’agirait alors d’une perspective méta, l’État se donnant un rôle d’arbitre. Ce qui pourrait, par ailleurs, éviter des polémiques et des procès en instrumentalisation, comme lorsque François Hollande avait rendu hommage aux victimes de la répression policière du 17 octobre 1961 [8].

 

Commémorer est-ce célébrer ? Théorie et acception actuelle :

 

En poursuivant la réflexion encore plus loin, cela interroge sur le sens des commémorations. Admettons, par exemple, que Charles Maurras eut été commémoré comme le prévoyait le Livre des commémorations. Comment cela ce serait-il passé ? Aurait-on salué “l’anti-nazi” tout en omettant sciemment de parler de son antisémitisme virulent et de ses appels aux meurtres ? Ce qui aurait été en droite ligne de la notice fautive d’Olivier Dard et dans la lignée du fonctionnement actuel des commémorations, mais n’eut guère été sérieux sur le plan historique. Tout ceci nous amène à réinterroger l’ensemble de l’organisation des commémorations et leur(s) but(s).

De fait, des commémorations actuelles on peut retenir deux caractéristiques intéressantes pour mon propos : la “religion du souvenir” et la sociologie des spectateurs. Actuellement, les célébrations laissent toujours la part belle aux parts de lumière et reléguant la part d’ombre au second plan. Par exemple, lors des commémorations du Débarquement de Normandie et la libération de la France par les alliés anglo-américains, on salue – avec raison et respect – le courageux sacrifice des soldats, mais on occulte que certains libérateurs – évidemment largement minoritaires – se sont transformés en violeurs [9]. Cela peut tout à fait se comprendre, notamment pour des questions diplomatiques lorsque la célébration est internationale, mais il demeure que cela rend la commémoration partielle, mais sans jusqu’à insinuer hémiplégique.

En outre, de nombreuses commémorations actuelles, notamment à propos des deux conflits mondiaux, mettent en avant la parole du témoin, par la voix s’il est encore vivant, par le texte s’il n’est plus. Les inscriptions de ces témoignages aux programmes n’ont souvent guère d’autres buts que d’édifier. Pas de faire comprendre, mais de forcer le respect et le recueillement devant les dires d’un acteur dont – par sa participation même aux événements – le récit est nécessairement et sans aucun doute possible véridique. Attention, ne me faisons pas dire ce que les lignes précédentes n’insinuent pas. Je n’ai aucun problème particulier avec les récits des témoins en tant que tels. Il est clair que leurs paroles sont précieuses et doivent être recueillies et écoutées car porteuses d’informations sur l’époque en question. Mon souci porte plutôt sur l’élévation du témoin comme discours de vérité non pas forcément pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il a vécu, pour ce qu’il est. Idem, l’appel unique aux émotions et non à la compréhension comme source du respect me semble assez problématique. Pas d’adhésion en conscience ici, de la contrainte.

Dans un deuxième temps, je vais rapidement m’intéresser au public des commémorations actuelles. Le tout en me fondant sur les retransmissions télévisées et autres reportages disponibles sur internet, notamment sur la plateforme YouTube. Certes, il s’agit là d’une sociologie à vue de nez [10] qui mériterait de plus amples confirmations ou infirmations, qui plus est ébauchée à partir d’un outil qui peut être biaisé, mais en visionnant plusieurs vidéos on peut tirer une conclusion provisoire [11]. En effet, j’ai constaté que le public des commémorations, notamment les plus importantes telles que le 11 novembre, le 8 mai ou le 6 juin, est majoritairement composé de personnes mûres ou âgées. Il faudrait remettre ces constatations en perspective avec les démographies nationale et locale des lieux concernés, mais il demeure que “les jeunes” [12] semblent ne pas beaucoup s’intéresser aux commémorations. Pourquoi ? Je ne saurais être affirmatif sur le sujet. Une explication éventuelle pourrait concerner cette “religion du souvenir” évoquée précédemment et le fait que les commémorations d’événements aussi anciens que la Première ou la Deuxième guerre mondiale ne ferait plus guère sens dans le contexte actuel, mis à part par le prisme intemporel des émotions.

Par conséquent, je souscris au moins dans les grandes lignes à l’affirmation de Pascal Ory et Jean-Noël Jeanneney, ces derniers expliquant que “commémorer n’est pas célébrer” [13]. Acquiescement de principe car, comme l’on montré avec morgue les auteurs d’une tribune [14], les commémorations actuelles sont sous l’égide de la Nation et donc ne peuvent que célébrer. Mais il demeure que leur réflexion est théoriquement pertinente. Qui plus est, comme le rappelle Danièle Sallenave, présidente du Haut comité des Commémorations nationales, c’est bien le mot “commémorer” qui a posé problème [15]. Dès lors, il serait intéressant – pour ne pas dire nécessaire – soit de vider les commémorations de leurs connotations quasiment exclusivement positives, soit de réfléchir à l’usage d’autres mots.

 

La commémoration, un usage public de l’Histoire acceptable :

 

Toutefois, ne serait-il pas possible de sortir de cette forme de “commémoration souvenir”, de la religion républicaine ? Car, l’état de fait actuel peut s’exposer à une critique virulente de la part des historiens. Cette dernière pourrait se résumer ainsi : une commémoration peut se voir comme une certaine forme d’usage public de l’Histoire vu comme normal, avalisé par la société. Certes, dans la majorité des cas, il s’agit d’usages publics mus par des intentions nobles – le respect dû aux morts des conflits, le souvenir de l’action d’un personnage important pour la république etc… – et donc ils ne sauraient être condamnés avec la même vigueur qu’une falsification honteuse comme, par exemple, la théorie du “Choc des civilisations” d’Huntington. Il demeure que ces usages louables ne sauraient également être exemptés de condamnation de principe. Car il s’agit d’un usage public de l’Histoire, avec tous les risques de manipulations à desseins que cela peut comporter.

Dès lors, n’y aurait-il pas une contradiction fondamentale, de la part de certains historiens, entre critiquer avec véhémence – et raison – tous les autres tenants du retour d’un roman national plus ou moins républicain et hurler quand un pouvoir républicain cherche à commémorer des figures qui ont voulu sa mort et/ou ont été contre ses valeurs fondamentales, mais qui font aussi partie de l’histoire du pays ? Dans les deux cas il y a un effacement d’une partie du prisme pour en privilégier une autre. Comme si on voulait encore que l’Histoire et des figures enseignent quelque chose aux générations actuelles. Il ne s’agirait plus du patriotisme va-t-en guerre, de la France chrétienne et autres fadaises, mais de nouvelles images, “progressistes” cette fois-ci. Images soutenant des principes républicains avec lesquels tout mon être est en accord, mais qui ne peuvent excuser des potentiels usages publics. Surtout que les personnes ou associations en question – je pense ici à Nicolas Offenstadt ou au CVUH [16] – n’ont jamais de mots assez durs contre les usages publics en général, mais semblent oublier cette position de principe dès lors que cela pourrait amener a défendre une personne d’un bord politique qui leur semble – avec raison – abject.

Qui plus est, à mon sens, la République, ses valeurs et ses fondamentaux doivent être conjugués au présent et pas seulement révérés comme des legs du passé, comme des reliques à conserver. Dans leurs formes actuelles, les commémorations participent, je crois, de cette projection vers le passé. Mais tout cela renvoie à un débat plus profond, sur la place de l’Histoire dans la construction et la perpétuation de la nation française. Si on ne peut nier son importance dans l’édification, est-il encore pertinent de chercher à faire nation à partir de matériaux qui ne sont pas vraiment adaptés et plus tout à fait efficaces ? Surtout que les historiens ne veulent plus endosser ce rôle d’édificateur de nation. Ne pourrait-on définitivement remettre l’Histoire là où est sa place, comme une science sociale permettant la maturation d’un esprit critique et donc d’un citoyen éclairé ? Que l’Histoire devienne une brique dans ce processus en somme. Pas la seule brique, pas la brique ultime, juste une brique.

 

Conclusion :

 

Pour conclure, pour donner mon sentiment sur l’ensemble de cette “affaire Maurras” – du Livre des commémorations à “l’oubli” d’Olivier Dard – , dans l’état actuel des choses, je ne saurais cautionner raisonnablement la présence de Charles Maurras ou Jacques Chardonne dans des célébrations organisées “au nom de la Nation”. Mon cœur de citoyen me l’interdit. Il considère que l’antisémitisme et les appels aux meurtres ne peuvent être tolérés, que ce soit par un pudique passage sous silence ou tout autre procédé de minimisation. De son côté mon esprit d’historien tend à penser qu’un homme comme Charles Maurras pourrait être inscrit dans un calendrier de célébrations pour son rôle dans la construction d’un courant de pensée qui a eu de l’importance dans l’histoire politique française. Sans même parler du fait que sa pensée irrigue encore le parti actuel de l’Action francaise, mais aussi les écrits de certains hâbleurs qui croient que la gouaille va permettre de faire passer leurs sottises historiques. [17]
Dans le même temps, je m’interroge sur les commémorations actuelles et sur l’intérêt même des commémorations. J’en suis arrivé à la conclusion que, outre des aspects lénifiants qui ne laissent plus aucune place à autre chose qu’une obligation de respect, n’étant qu’un catéchisme républicain rythmé par la Sonnerie aux morts, il s’agissait aussi d’un usage public de l’Histoire et donc qu’il devrait être condamné avec force. Par conséquent, je plaide plutôt pour un certain retrait de la part de l’État dans ce champ là et qu’il investisse dans une façon – à déterminer – de faire battre le cœur de la république et de la nation française, non en s’appuyant quasi essentiellement sur des figures du passé pour parler du présent, mais en mobilisant le présent pour faire vivre le futur. Ce qui ne revient pas a mettre l’Histoire dans le placard des vieilleries, simplement a lui redonner sa place correcte, formatrice d’un esprit critique et non pas d’une nation.
Donc ici il semblerait que la proposition du gouvernement soit une espèce de solution bâtarde. Un hybride monstrueux, essayant de faire cohabiter deux visions de la commémoration totalement antagonistes. Proposition gouvernementale qui met également en relief des ambigüités de certaines parts de la communauté historienne sur le sujet, condamnation vive du “roman national” et morgue toute aussi féroce contre un projet qui ne porterait pas des valeurs – je n’ose dire des enseignements – positives pour la société actuelle. Voilà quelque chose que résume bien un petit morceau de culture internet.


[1] Leménager G., “La France doit-elle célébrer Charles Maurras en 2018 ?”, BibliObs (26 janvier 2018) (Dernière consultation le 10 février 2018)

[2] “Indignation autour de la présence de Maurras dans les commémorations officielles 2018”, Europe 1 (27 janvier 2018) (Dernière consultation le 10 février 2018)

[3] “La référence à Maurras retirée du « Livre des commémorations nationales » “, Le Monde (28 janvier 2018) (Dernière consultation le 10 février 2018)

[4] “Polémique Charles Maurras : “Le ministère de la Culture devrait repenser le livret des commémorations nationales” “, Europe 1 (29 janvier 2018) (Dernière consultation le 10 février 2018)

[5] Schneidermann D., “Maurras : “l’oubli” de l’historien Olivier Dard”, Arrêt sur images (2 février 2018) (Dernière consultation le 10 février 2018). Toutefois, gardons nous, comme certains pourraient être prompts à le faire d’une accusation en complaisance avec l’antisémitisme sur la seule base de cet “oubli”.

[6] A toutes fins utiles, je rappelle que je suis toujours officiellement adhérent du mouvement La République en Marche, mais que cela ne saurait présumer nécessairement d’une profonde partialité. Ceux qui en douteraient sont cordialement renvoyés à mon précédent article concernant la pensée historique d’Emmanuel Macron, où ils verront qu’il ne s’agit pas que d’un tissage de louanges. Dans tous les cas je ne milite guère.

[7] Comme simples exemples, on rappellera les discours de François Hollande à Oyonnax le 11 novembre 2013 ou le 6 juin 2014 à Colleville-sur-mer. (Dernières consultations le 10 février 2018)

[8] “17 octobre 1961, la mémoire s’enflamme”, Libération (18 octobre 2012) (Dernière consultation le 10 février 2018). On relira aussi mon précédent article sur le sujet.

[9] “1944 : viols et crimes, le dossier noir des soldats américains en Normandie”, France 3 Normandie (15 septembre 2013). A lire également le compte-rendu du livre de Mary Louise Roberts dans la revue Clio. Voldman D., Mary Louise Roberts, What Soldiers Do. Sex and the American GI in World War II France. Chicago and London, The University of Chicago Press, 2013, Clio 39 (2014), p. 282-284. (Dernières consultations le 10 février 2018)

[10Des guillemets sont tout à fait insérables autour de cette expression, au moins pour renforcer l’absence de caractère scientifique et systématique de la démarche, démarche qui ne prétendait pas, de toute manière, à la scientificité.

[11] A titre d’exemples, les commémorations du 8 mai à Cluses (Haute-Savoie) le 8 mai 2015, à Iwuy (Nord) le 8 mai 2017 et à Mondelange (Moselle) le 8 mai 2017 et du 11 novembre à Baisieux (Nord) le 11 novembre 2017 et Dunkerque (Nord) le 11 novembre 2017. (Dernières consultations le 11 février 2018)

[12] Groupe social bien difficile à définir, mais que l’on va prendre ici dans l’acception de l’INSEE à quoi on ajoutera les personnes “d’apparence jeune”, tout du moins ne semblant pas marqués par des signes de vieillissement. Doivent être, je crois, exclus de ces décomptes les groupes d’enfants car ce sont souvent des groupes scolaires. Leur présence est donc probablement requise par l’institution scolaire plutôt que voulue. Mais je n’exclus pas non plus que certains enfants soient intéressés par la commémoration. Pour la définition de “jeunes”, cf. “France, ton atout « jeunes » : un avenir à tout jeune”, rapport d’information fait au nom de la mission commune d’information sur la politique en faveur des jeunes par Demuynck C., Sénat session 2008-2009 n°436, p. 15.

[13] Ory P. et Jeanneney J.-N., “Commémoration de l’écrivain antisémite Maurras : « Commémorer, ce n’est pas célébrer » “, Le Monde (28 janvier 2018) (Dernière consultation le 11 février 2018)

[14] Collectif, “Maurras : «Commémorer n’est pas célébrer», un insupportable sophisme”, Libération (1er février 2018) (Dernière consultation le 11 février 2018)

[15] Aïssaoui M., “Danièle Sallenave : «Pour Charles Maurras, le mot commémoration pose problème»”, Le Figaro (31 janvier 2018)

[16] Pour Nicolas Offenstadt, tweet de @fred_sallee du 4 février 2018, confirmé par le visionnage de l’émission C Politique en question. En ce qui concerne le CVUH, je renvoie à ses deux prises de position sur le sujet. Respectivement CVUH, “Commémorer, c’est bien plus que célébrer”, L’Humanité (2 février 2018) et Ledoux S., “Il est difficile d’évoquer Maurras « dans le cadre de commémorations publiques » “, Le Monde (31 janvier 2018). Les textes ont été republiés sur le site du CVUH, ici et . Ces tribunes interrogent soit la position de Pascal Ory et Jean-Noël Jeanneney soit l’idée même d’une potentielle commémoration de Charles Maurras. Mais aucune des deux tribunes, notamment la première, ne s’intéresse à la problématique de la commémoration nationale comme un usage public en soi.

[17] “Lorànt Deutsch a une vision quasi-maurrassienne de l’histoire” “, BibliObs (5 octobre 2013) (Dernière consultation le 11 février 2018)

N'oubliez pas de partager, ça aide le blog à avancer !