[HistoireEnCité] Le “fascisme rouge” et LE communisme, inepties historiques de l’extrême-droite

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Affiche de 1919 du Groupement économique de Sceaux et Saint-Denis

En lisant ce titre, certains lecteurs critiques pourraient être tentés de penser “Arf encore un article de “FN/extrême-droite bashing” par un gauchiasse ou une socialope” [1]. J’aimerais être égalitaire et consacrer autant de lignes de critique contre l’extrême-gauche que ce que j’ai fait/je fais/je vais faire contre l’extrême-droite, mais il demeure qu’actuellement nous sommes face à une relative “offensive” de ce courant de pensée vis-à-vis de l’histoire et ce de manière beaucoup plus globale et massive. Si la plupart du temps, les argumentaires extrême-droitiers prennent argument de personnages ou de faits historiques pour défendre le bien-fondé de leur pensée. Celle-ci s’inscrirait, selon eux, dans un certain “bon sens des anciens”. Néanmoins, il arrive parfois que la prose à dominante historique ait pour but de jeter l’opprobre sur “l’ennemi”, depuis la “bien-pensance boboïsante” jusqu’à la nébuleuse “de gauche”.

C’est à cette seconde catégorie de discours que je voudrais m’intéresser aujourd’hui. De fait, la qualité d’argumentation est, comme nous le verrons, plutôt proche du néant absolu. Je devrais même plutôt parler de “troll” que de pensée réellement construite et réfléchie. Les amalgames y sont nombreux. Il n’en demeure pas moins qu’un historien se doit de “monter au front” – sans mauvais jeu de mots – pour mettre en lumière les faiblesses intellectuelles des récupérations historiques par les frontistes ou les extrême-droitiers. Les trois exemples traités dans ce billet s’adossent à la même dialectique : amalgamer différentes thématiques réelles (avec si possible la création d’un “slogan-qui-fait-peur”) et démontrer, in fine, que “la gauche” – concept aux contours flous mais très englobants pour ces personnes – est bien plus “nocive” pour l’humanité que l’extrême-droite. Le tout dans un mouvement de renversement de table à grand renfort de dénonciation d’une hypothétique “omerta culturelle” imposée par “la gauche”.

Pour ce billet, mon angle d’attaque va essentiellement consister en une entrée dans la “fachosphère” non pas par le haut, les pensées de la direction des mouvements d’extrême-droite ou la prose de journaux, mais plutôt par le bas à travers la parole de militants ou sympathisants de cette mouvance politique. En cela les réseaux sociaux sont une réelle mine d’or avec une abondance quotidienne de témoignages.

Les exemples que je vais prendre ne sont que quelques-uns parmi des milliers. On pourrait me reprocher leur caractère anecdotique ou le fait que ce soient les divagations d’une pensée marginale au sein de la mouvance extrême-droitière. Toutefois, j’invite tout lecteur à effectuer une “plongée” dans la galaxie d’extrême-droite à travers les thématiques que je vais énoncer, il verra alors que cela est beaucoup plus répandu que ce que l’on pourrait prétendre. Pour aiguiller le lecteur curieux dans la jungle de cette littérature, j’indiquerais seulement un article de Contrepoints [2], un papier publié sur le site Nouvelles de France [3], ou encore ce petit montage vidéo [4] s’élevant contre le “fascisme rouge et ses propagandistes”.

 

Le “fascisme rouge”, un socialiste est-il un nazi qui se cache ? :

 

Fascisme rougeA propos du “fascisme rouge”, on appréciera à sa juste valeur le photomontage (photo ci-contre) mettant en scène, et en parallèle, les figures d’Adolf Hitler et de Jean-Luc Mélenchon. Par leur association, le second appelle la même condamnation que le premier, un refus pur et simple d’accès au pouvoir. Et ce au nom d’une dangerosité directement physique pour la société à travers la prédiction de morts potentielles d’ennemis politiques. De même, avec autre montage dans lequel le leader du Parti de gauche est, une nouvelle fois, affublé de la moustache caractéristique du natif de Braunau-sur-Inn.

Fascisme rouge2Toutefois, le concept de “fascisme rouge” n’est pas sorti armé, telle Athéna de la tête de Zeus, du puissant esprit de la nébuleuse droitière et extrême-droitière. En effet, une recherche dans la critique socialiste et libertaire du bolchevisme nous apprend qu’une certaine partie de l’extrême-gauche du premier tiers du XXème siècle considérait l’URSS comme fascisante, du fait de la tendance dictatoriale du régime soviétique russe. De fait, en 1934 Vsevolod Mikhaïlovitch Eichenbaum (dit Voline) parle de “fascisme rouge” [5]. Un peu plus tard – en 1939 – , Otto Rühle va utiliser l’expression de “fascisme russe” [6]. Même si je ne connais pas en profondeur la pensée politique de ces auteurs, la lecture des textes mentionnés laisse apparaître une critique du système soviétique à travers le manque d’égalité, de démocratie directe en URSS ainsi que la présence d’une élite confisquant l’ensemble du pouvoir. Critique qui est en opposition frontale avec la vision de l’organisation sociétale de l’extrême-droite, celle-ci se caractérisant par la nécessité du recours à un “homme providentiel”. Une fois de plus nous sommes face à une bouillie indigeste où les pensées et les concepts sont sortis de leur contexte et réinterprétés afin de servir un nouveau dessein en totale contradiction avec la pensée originelle.

Il n’en demeure pas moins que l’on voit bien le procédé rhétorique. Sur la première iconographie, au nom d’une ressemblance de posture photographique, les deux personnages, et leurs idées politiques, sont mis sur le même plan. De même, les auteurs anonymes de ces photomontages amalgament deux concepts à grande résonance mémorielle et instillant un climat de peur pour créer un nouveau concept : le fascisme rouge, mélange d’extrême-droite et d’extrême-gauche. On arrive donc à une grande bouillie où tout est équivalent à tout. Les mots sont pris comme des anathèmes et pas pour leurs significations. 

Je m’étais déjà fait, il y a quelques temps, l’écho de ce problème de l’usage des mots pour leur impact émotionnel plutôt que pour leur sens. Devant tant de bouillie, il est bon de rappeler certaines vérités. De fait, comme idéologie politique – et non pas comme attitude morale personnelle – , le fascisme se définit, selon le Larousse, comme :

Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme.

Doctrine ou tendance visant à installer un régime autoritaire rappelant le fascisme italien ; ce régime lui-même.

Le mot “fascisme” ne peut, et ne devrait, être utilisé que dans le contexte d’une discussion autour de l’Italie mussolinienne, tout le reste n’étant qu’extrapolations et usages galvaudés de ce terme. Toutefois, le contre-emploi du champ lexical du fascisme et du régime du Duce ne se limite pas à une assimilation idiote du communisme comme une forme du fascisme. En effet, selon un twitto très inspiré – se définissant lui-même comme “Islamophobe, réactionnaire, minarchiste, racialiste assumé.” – , le fascisme est, d’une certaine manière, un sous-courant méconnu de “la gauche”.

MoTMême si je suis plutôt béotien en histoire contemporaine, notamment en histoire de la seconde moitié du XXème siècle, j’ai malgré tout toujours compris que le général de Gaulle était de droite et clairement revendiqué comme tel. Or, sa politique très fortement dirigiste économiquement [7], notamment à travers de nombreuses nationalisations durant la fin de la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que son interventionnisme dans le domaine culturel [8] peuvent faire, d’une certaine manière, de lui un étatiste. On voit bien là l’aporie de la réflexion autour de l’idée qu’étatisme = gauche.

La figure du Duce est également caricaturée pour en faire un homme “de gauche”. MussoliniDe même avec le nazisme, qui serait intrinsèquement “de gauche” car l’appellation du parti recèle en son sein le terme de “socialiste” (photos ci-contre).

NaziRappelons quelques faits et quelques limites idéologiques, car non tout n’est pas égal à tout et tout n’est pas interchangeable. De fait, certes Benito Mussolini a été membre du parti socialiste italien durant les années 1900 et 1910 [9], mais, il bascule progressivement du socialisme vers le nationalisme puis vers le fascisme. Ce dernier courant de pensée se caractérise économiquement, il est vrai, par un dirigisme autoritaire et socialement par une exaltation du nationalisme ainsi qu’une alliance entre l’Etat et les milieux capitalistes au détriment des salariés [10]. En ce qui concerne le nazisme, certes l’idéologie hitlérienne comprenait un volet social, notamment la défense des ouvriers à travers des salaires décents et une protection sociale, mais cela ne saurait être comparé au socialisme allemand de l’époque, ce dernier étant révolutionnaire et prônant une société sans classes, ce que le nazisme n’appelle pas de ses vœux.

Par conséquent, mettre le fascisme et le nazisme sur le compte macabre de “la gauche” permet à l’extrême droite de ne pas prendre à charge les millions de morts de ces régimes, cadavres toujours encombrant pour les mouvements extrême-droitiers actuels.

 

Le mythe des cent millions de morts DU communisme :

 

Par ailleurs, lorsque l’argument du caractère “gauchiste” ou “gauchisant” du fascisme/nazisme ne convainc pas l’interlocuteur, il est renvoyé à une opinion fantasmatique considérée comme un fait : les prétendus “100 millions de morts du communisme”. Cet argument a, et de façon totalement assumée, l’ambition de renvoyer les gens “de gauche” aux horreurs des crimes des différents régimes d’inspiration communiste et donc les faire taire. De même, cela revient souvent à relativiser les crimes du régime nazi. En somme que valent 6 millions de Juifs, Tziganes, communistes/socialistes, homosexuels, handicapés contre 100 millions de “victimes du communisme” ? Cette comparaison est devenu si récurrente que cela a fait apparaître un “point Staline” [11], à l’image du “point Godwin”.

Mais d’où peut venir ce chiffre si imposant ? Un twitto va nous donner la réponse (photo ci-dessous).

100M3

Etant donné que Le livre noir du communisme est un ouvrage collectif [12], il est nécessaire de savoir de quel esprit a émergé cette affirmation et donc ne pas incriminer tous les auteurs pour la faute d’un seul.

De fait, après une petite recherche dans l’ouvrage, on ne trouve trace de cette assertion que chez un seul et unique auteur : Stéphane Courtois. Dans l’introduction [13], ce dernier explique (p. 14) :

Nous pouvons néanmoins établir un premier bilan chiffré qui n’est encore qu’une approximation minimale et nécessiterait de longues précisions mais qui, selon des estimations personnelles, donne un ordre de grandeur et permet de toucher du doigt la gravité du sujet :

URSS, 20 millions de morts,

Chine, 65 millions de morts,

Vietnam, 1 million de morts,

Corée du Nord, 2 millions de morts,

Cambodge, 2 millions de morts,

Europe de l’Est, 1 million de morts,

Amérique latine, 150 000 morts,

Afrique, 1,7 millions de morts,

Afghanistan, 1,5 millions de morts,

mouvement communiste international et partis communistes non au pouvoir, une dizaine de milliers de morts.

Le total approche la barre des cent millions de morts.

Outre le fait que l’on puisse discuter du bien-fondé et de la méthodologie de ces “estimations personnelles”, pour Stéphane Courtois, l’affirmation des “100 millions de morts du communisme” n’est pas uniquement un slogan claquant au vent, écrit au détour d’une phrase. En effet, on retrouve ce même aplomb dans un ouvrage plus récent [14]. Il s’agit donc bien d’une conviction profonde d’un auteur dont la pensée a été reprise par la droite et plus particulièrement l’extrême-droite [15]. Dès sa sortie, en 1997, Le livre noir du communisme a été l’objet de vives critiques, notamment au sujet du chiffrage macabre, et ce pas uniquement de la part de communistes, mais aussi – et surtout – par des historiens, notamment certains coauteurs de l’ouvrage.

Pour ma part, l’argument qui me parait le plus fondamental est la nécessaire différenciation entre les divers régimes d’inspiration communiste. Si des éléments peuvent se ressembler, il n’en demeure pas moins que le Kampuchea démocratique du Cambodge, le Juche de Corée du Nord, l’idéologie stalinienne en URSS ou encore la doctrine maoïste en Chine sont sur bien des points divergentes, au moins par le fait qu’elles sont nées dans des terreaux historiques, sociétaux et civilisationnels différents.

Par ailleurs, je n’ajouterais qu’un élément au débat, à propos du cas afghan. On notera avec intérêt que ce dernier n’obtient pas l’honneur d’un chapitre dédié ni même celui de quelques lignes explicatives dans l’introduction de Stéphane Courtois. De fait, les événements dont il est question ne peuvent être que ceux de la guerre russo-afghane entre 1979 et 1989. Stéphane Courtois affirme que l’on peut dénombrer 1, 5 million de morts “du communisme”. Quels sont ces morts ? Ceux des adversaires combattants, afghans et autres, de l’URSS, notamment les moudjahidins ? Ceux de l’ensemble de la population civile tuées par les combats, tous camps confondus ? De la population civile tombées sous les balles russes ? Dans tous les cas, comment Stéphane Courtois a-t-il procédé pour ce chiffrage ? Nul ne le sait. Ici aussi nous sommes dans le flou le plus total…

Par conséquent, il est nécessaire de réaffirmer que ce sont donc des groupes ou des régimes se revendiquant d’une certaine idéologie inspirée du communisme – idéologie découlant de la pensée marxienne – qui ont commis ces crimes, non pas un “communisme”, pris comme un tout homogène et essentialisé. Il ne demeure pas moins que le chiffre des “100 millions de morts du communisme” est, encore actuellement, l’objet de vives controverses historiographiques, ce que l’extrême-droite ignore ou, plus grave, feint d’ignorer. Tout cela ne revient pas, bien entendu, à expliquer que les crimes des régimes communistes sont sans gravité, loin de moi l’idée de faire une hiérarchie macabre.

 

Conclusion :

 

Pour conclure, à travers ce court voyage dans la “fachosphère”, il ressort une tendance actuelle plus générale de l’extrême-droite, les emprunts massifs à la pensée de “l’ennemi” – ici “la gauche” – , notamment avec des personnages ou faits historiques, pour mieux l’attaquer. Toutefois, cela se fait au prix d’une décontextualisation des personnages, des faits et des concepts ainsi qu’un brouillage des repères, une sorte de “bouillie idéologique” sous couvert de “rappeler des vérités” cachées par la “bien-pensance”.

Ma conviction n’est pas de défendre “la gauche” contre les attaques de l’extrême-droite, mais de mettre en lumière l’idée que les mots ont un sens précis ainsi qu’une historicité et donc qu’ils ne peuvent se tordre à loisir, peu importe le bord politique utilisateur. J’espère avoir apporter une petite pierre à l’édifice nécessaire de la déconstruction des inepties historiques extrême-droitières.


[EDIT du 28 juillet 2014] : En ces temps de conflit militaire entre Israël et la Palestine, je tiens à signaler la production récente de certains discours utilisant à l’envie la puissance de déstabilisation et de nuisance de la comparaison nazie ou fasciste. Toutefois, alors que dans le billet ci-dessus, les exemples sont essentiellement pris du côté de l’extrême-droite, on appréciera la présence de personnes étiquetées “de gauche”. C’est le cas notamment de @Politeeks, blogueur politique ayant milité pour le parti Nouvelle Donne.

Plus largement, sur ce point on pourra également lire l’analyse du philosophe Gérard Bensussan. Ce dernier affirmer l’existence d’un possible rapprochement sémantique et idéologique inconscient entre extrême-gauche et extrême-droite autour de la question de l’antisémitisme, chacun insultant Israël d’être, par ses actions, un nouvel avatar du nazisme ou du fascisme. On pourra appuyer la démonstration par quelques exemples pris récemment sur Twitter.

[EDIT du 15 janvier 2015] : Outre le blogueur politique cité précédemment, il semblerait que certaines personnalités “de gauche” – qui plus est bien connues pour leurs positions antiracistes et antixénophobes – goûtent aux joies de la métaphore nazifiante. De fait, dans une interview au journal Le PointMalek Boutih a employé le terme “d’islamo-nazis” pour qualifier des personnages un peu obscurs, peut-être des imams radicaux. Loin de moi l’idée de défendre ces personnages sulfureux, mais je proteste encore une fois contre l’utilisation dévoyée de mots qui ont une connotation propre et bien marquée. Le grand mélange des mots et des concepts est donc bien un divertissement partagé par des personnes aux sensibilités politiques très différentes.


[1] Insultes que l’on retrouve souvent dans la “fachosphère” pour parler des citoyens considérés comme “de gauche”.

[2] Hannan D., La peur de rappeler les racines socialistes du fascisme”Contrepoints (19 février 2013) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[3“Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme”Nouvelles de France (20 février 2013) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[4] “Ils chantent les louanges du communisme (100 millions de morts)”Enquête débat (3 octobre 2012) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[5] Eichenbaum V.M. (dit Voline), Le fascisme rouge, Paris, 1934. On pourra lire le texte ici et une courte biographie de l’auteur .

[6] Rühle O., Fascisme Brun, Fascisme Rouge. Stalinisme et fascisme : critique socialiste du bolchévisme, Paris, 1939. On trouvera le texte, et notamment la citation sur le “fascisme russe”, ici.

[7] Halliez G., “La plan Pinay-Rueff, coeur de la politique économique de De Gaulle”Les yeux du monde (15 avril 2012) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[8] Lelong P., Le général de Gaulle et la recherche en France”La revue pour l’histoire du CNRS 1 (1999) [En ligne] (Dernière consultation le 19 février 2014)

[9] Cf. Milza P., MussoliniParis, 1999. On se référera notamment aux chapitres 3 et 4.

[10] Milza P., Mussolini, p. 393-5

[11] Elbory J., “Le Point Staline, Point Godwin des gens de droite”Blog Mediapart (16 juin 2013) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[12] Courtois S., Werth N., Panné J.L., Paczkowski A., Bartosek K. et Margolin J.L., Le livre noir du communismeParis, 1997

[13] Courtois S., “Les crimes du communisme” dans  Courtois S., Werth N., Panné J.L., Paczkowski A., Bartosek K. et Margolin J.L., Le livre noir du communismeParis, 1997, p. 11-41.

[14] Courtois S., Communisme et totalitarismeParis, 2009. La mention des “100 millions de morts” serait p. 319, si l’on en croit la recension de Doyon F., Recension de Stéphane Courtois, Communisme et totalitarisme, Paris, Perrin, 2009″A bâbord. Revue sociale et politique [En ligne] (12 mars 2013) (Dernière consultation le 19 février 2014)

[15] A son corps défendant ? On peut douter devant sa possible affiliation à l’extrême-droite notamment à travers ses nombreuses contributions à la Nouvelle Revue d’Histoire de Dominique Venner.

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